Ludovic Potier

Ludovic Potier

 

Biographie

 

Ludovic est chercheur trans-disciplinaire, musicien, luthier numérique.

Côté technique, il commence par faire des tentes et des vélos pour Decathlon (ergonomie) contre de l’argent, puis de la recherche et de l’enseignement (sciences cognitives) à l’Université de Technologie de Compiègne, ainsi qu’à Inria Lille, où il se retrouve le cul entre deux chaires dans la communauté d’interaction homme-machine (informatique).

Côté musique, il commence enfant avec la guitare espagnole, puis se met tardivement à la contrebasse, qu’il étudie au conservatoire de Lille dans les cursus jazz et classique. Les master classes de Henri Texier et Chris Jennings lui permettent de développer son jeu au-delà du rôle d’accompagnateur. Il croise la route de Simon Fache, Stéphane Guillaume, mais aussi Sylvain Rifflet lors du Tourcoing Jazz Festival 2017.

Sur ce chemin il joue avec Les Têtes Ailleurs (poésie musicale), Noumène Tobar (swing déjanté) et le Masquelour Blouse Bande (blues rock dunkerquois, à l’harmonica). Il participe ensuite aux débuts du trio de Yannic Seddiki (jazz actuel) et continue à se produire régulièrement avec le pianiste. Ils accompagnent Amélie Delacroix (chanson) dans la tournée de son dernier album. Il compose aussi pour l’artiste de cirque Camille Thomas, le scénographe Patrick Hourcade et le cinéaste Enrico Alexander Giordano. Aujourd’hui il fait partie du collectif Clownest Orchestra (trad. balkaniques et klezmers, au banjo) et co-porte Zoada (bossa jazz, cumbia, salsa) entre jazz et musique à danser, ainsi que Merta (rap acoustique) où il fait de la contrebasse féministe. Dans Phusis (chanson visionnaire, jazz) il joue de la guitare-machine pour faire renaître l’utopie de Fourier. Il développe de plus en plus son improvisation libre en se produisant avec le pianiste Philippe Chenevière. Enfin, cette dernière année aura été rythmée de danse et de chaleur avec les colombiens de Cañonazos (trad. colombiens à la sauce électronique).

Tiraillé entre ses recherches musicales et techniques, il soigne sa schizophrénie avec la lutherie numérique, en transformant les ordinateurs en instruments de musique et en développant des flûtes électroniques. C’est ainsi qu’il crée l’association Poïetic avec Jonathan Aceituno et l’entreprise Aodyo avec Laurent Pouillard et Romain Bricout.

 

Dossier artistique

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Les projets de Ludovic Potier

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