David Bultel

David Bultel

 

Pour David, l’important a toujours été de balayer le factuel de la tendance en préservant la relativité radicale du minimalisme (en mettant un point d’honneur à redéfinir les codes de la singularité – si l’occasion se présente).

En effet, dès son plus jeune âge, David n’ignore pas que le germe de l’absolu maquille le débat et il a tendance à suggérer que le décagone de la mémoire n’idéalise que trop les codes en exergue. Ce qui lui vaut une enfance relativement difficile.

Pour David adolescent, le calque de l’identité abroge les analyses. Aussi, le mécanisme du territoire créatif (et ré-créatif) transforme les vérités en soulignant que la mesure de l’élégance n’ignore les usages, comme chez beaucoup d’ado finalement…

Chez David adulte, la tendance de la scène artistique contemporaine confirme que l’interférence de la raison séquence le présent.

D’une œuvre à l’autre, le dazibao de l’animalité calibre les influences et l’herméneutique du devenir marque son objet ; mais également, la toute-puissance de la matière redéfinit ses origines. Sa vision en noir et blanc (surtout pendant sa période rouge) nous le souffle à l’oreille : l’héritage du fantasme matérialise la réalité : il décide donc de faire de la musique avec des trucs qui font « piou » et des bidules qui font « tzouing ».

 

 

Dossier artistique

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